Si tôt l'ennui
m'envahit
J'écarte le rideau de ma fenêtre
En haut le ciel est gris rayé d'une éternelle pluie.
En bas la rue où dans une brume de suie
Des ombres vont, glissant parmi les flaques d'eau.
Je regarde sans voir fouillant ma mémoire
Et machinalement sur la vitre ternie
Je fais de la calligraphie.
Sortons, peut-être verrais-je du nouveau.
Pas de livres parus.
J'observe en dérision
Quelques passants amorphes.
Personne pour rompre le silence
Des visages anonymes, de la boue, et l'averse toujours...
Là vient le soir et le néon translucide
Je rentre à pas lourds...
Je mange, je m'allonge, et je lis.
Rien ne me passionne...
j'essaie de m'endormir!.
- Minuit. Une heure. Chacun dort.
Le silence pesant de la nuit m'envahit !!
Je n'arrive pas à dormir
je m'ennuie !
je contemple ton regard
Solitude!
si veine, sans égard
espiègle cafard !
Je te consume
pour t'oublier dans
ma tour d'ivoire
oh Solitude!!
écrit par jmpelet
lundi, juin 05, 2006
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1 commentaire:
il me parle bcp ce poeme la c'est droit ce que je resent ces dernier temps
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